du 10 au 26 janvier 2024
de Valère Novarina
par Marcel Bozonnet
Les mardis 16 et 23 & les mercredis 17 et 24 janvier, Marcel Bozonnet, accompagné de Martial Poirson, présentera également une conférence-lecture Le Molière imaginaire
La représentation de jeudi 18 janvier est annulée
du mercredi au samedi à 20h30
le dimanche à 16h
(Relâches exceptionnelles les 17, 19 et 24 janvier)
Individuels, auprès des Comédiens voyageurs
07 74 47 29 93
Collectivités et groupes d'amis (10 et +)
01 43 74 88 50
En ligne
billetweb.fr/lumieres-du-corps
Théâtre Online | Billet Réduc
« Entrer dans la musique. Venez, vous qui n’êtes pas d’ici. Entrez, enfants doués d’obscurité, vous qui vous savez nés de l’obscurité, venez ! »
Extrait de Pour Louis de Funès, dans Le Théâtre des paroles, P.O.L, 2007, p.163
Le temps est la matière du théâtre, l’étoffe à travailler : tissée par les acteurs, par leurs paroles, leurs silences, leurs syncopes, leur retour, et leurs sauts, leurs éclipses, leur ralenti et leur précipité. Le temps est une étoffe qu’il faut travailler, coudre et découdre ; il faut aller profond dedans, avec les mains, l’aérer, la renverser et l’ouvrir ; y percer de nouveaux raccourcis, y tracer de nouvelles ambulations, de nouveaux passages non vus.
Valère Novarina
Ici, la langue rend compte de la parole, des états du corps et de sa relation à notre culture théâtrale. Je m’attache avec ferveur à rendre la langue novarinienne. Lumières du corps, étude, traité, méditation sur l’art de l’acteur m’en donne l’opportunité. Des extraits d’autres œuvres de Valère Novarina ponctuent la représentation : L’Origine Rouge, La Scène et La Chair de l’homme. La musique électronique viendra dynamiser la parole, la soutenir, ou au contraire lui livrera combat.
Dans l’œuvre de Novarina, il y a un corps en grâce et une lutte avec la nature. Un rapport à la géométrie et à la transcendance.
Le théâtre s’ouvre sur le rituel.
Le geste célèbre la parole : célébrer un rite, c’est faire quelque chose.
Au centre de la fête, on voit l’acteur. D’où vient-il ? Nul ne le sait et ne cherche à le savoir.
Pour l’interpréter, il s’agira d’abord de respecter scrupuleusement l’écriture et la ponctuation et de faire surgir la violence, la force, la folie et la beauté de cette langue.
D’une leçon de ténèbres à l’art du cirque.
La représentation pourra se donner dans des lieux ouverts, forêt, jardin, place, parking, mais aussi dans une salle ou un hall de théâtre.
Marcel Bozonnet