Le 26 mars 2023
Concert inédit, d'après les oeuvres de Chostakovitch, Monteverdi, Boccherini, Bartok, Dohnanyi, chants traditionnels ukrainien et juif
Avec
Sonia Wieder-Atherton, violoncelle
Aleksey Shadrin, violoncelle
Aurélie Saraf, harpe
Alice Ouary, accordéon
et Franck Krawczyk
Représentation unique
le dimanche 26 mars à 17h30
à l'issue du spectacle des Dakh Daughters,
Danse macabre
Individuels
01 43 74 24 08, tous les jours de 11h à 18h
Collectivités, groupes d'amis (à partir de 10)
01 43 74 88 50
En ligne
Théâtre Online | Fnac
Ce soir, beaucoup de bribes d’histoires se donnent la main.
Il y a ce chant ukrainien que j’adresse aux Dakh Daughters parce que je les ai entendues le chanter et que ça m’a bouleversée.
Il y a Aleksey que j’ai entendu jouer quand j’étais membre du jury du Concours Reine Elisabeth et qui est resté dans ma mémoire, pour son rapport à la musique, pour son histoire.
Mais il y a aussi l’histoire d’une transmission. Une transmission qui passerait par la Russie, par mon professeur Natalia Chakhovskaya et le professeur de Aleksey en Ukraine, Eleana Chelkanotseva, amie de Natalia Chakhovskaya. Une transmission qui traverserait les madrigaux de Monteverdi que nous jouerons, que j’ai il y a bien des années, transcrits et joués avec Natalia Chakhovskaya.
Il y a l’Europe de l’Est où la résistance passe par l’amour de la langue maternelle, souvent interdite.
Il y a Chostakovitch, obsédé par la mort dans cette symphonie dont la forme dénudée fait ressentir la force de solitudes qui se rencontrent.
Il y a Franck Krawczyk, qui partage tant de ces histoires, et depuis longtemps. Qui transcrit, éclaire, découvre.
Il y a que ce soir nous sommes ensemble.
Sonia Wieder-Atherton