du 15 au 26 mai 2019
Adaptation et mise en scène Sarah Oppenheim
Avec Maxime Levêque, Fany Mary, Rodolphe Poulain, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, et Ismaël Ruggiero à l'image
Scénographie Aurélie Thomas | Peinture Aurélie Thomas et Cécilia Galli | Lumières Pierre Setbon, assisté de Hugo Fleurance | Création sonore Julien Fezans | Vidéo Kristelle Paré
Cie Le Bal Rebondissant
07 61 52 76 05 | reservation@lebalrebondissant.com
Enfermé dans une prison pour jeunes délinquants pour un crime qui nous est inconnu, Siggi est un jour puni pour avoir rendu page blanche à une rédaction sur « les joies du devoir ». En cellule d’isolement le temps de sa punition, il se met soudain à écrire sans relâche, et laisse revenir à lui le flot de ses souvenirs d’enfance...
Plongée dans la mémoire : son père, policier d’un petit village, est chargé de transmettre à son ami d’enfance devenu peintre une interdiction de peindre décrétée en haut lieu et de la lui faire respecter. Le peintre se lance alors dans un cycle de « peintures invisibles », et ce malgré la surveillance impitoyable du policier. Pendant ce temps, le jeune Siggi, en opposition de plus en plus franche à son père, tente de soustraire les peintures à la destruction ...
Adaptation du grand roman d'après guerre La Leçon d’allemand qui propulsa Siegfried Lenz au rang des plus grands écrivains allemands contemporains, Les joies du devoir soulève la question de la place et des choix de chacun dans la société, de l’éthique personnelle face aux lois, de l’autonomie face à la norme. Une ode à la désobéissance civile et à l'émancipation par l'art.
« Ces fous-là, comme s’ils ne savaient pas que c’est impossible : interdiction de peindre … Comme s’ils ne savaient pas qu’il y a aussi des tableaux invisibles … »