du 11 au 27 janvier 2019
D’après « Paroles d’enfants dans la guerre » de Zlata Filipovic et Mélanie Chalenger, et « Derniers Témoins » de Svetlana Alexievitch
Mise en scène et dramaturgie Flavia Lorenzi
Avec Bruno Stierli, Camille Duquesne, Enora Henry, Maïe Degove. Lumière Arthur Braesch
Son Arthur Braesch en collaboration avec Enora Henry et Janaina Wagner. Création vidéo & graphique Janaina Wagner. Scénographie Cie BrutaFlor en collaboration avec Janaina Wagner. Costumes & accessoires Cie BrutaFlor
Cie Bruta Flor
07 60 92 48 14 | resa.brutaflor@gmail.com
Le spectacle Les étoiles de notre ciel porte un regard sur la guerre par le prisme de jeunes gens que le destin a jetés au cœur de différents conflits de l'Histoire contemporaine. Traversant les conflits depuis la première grande guerre jusqu’à la guerre d’Irak, la dramaturgie est construite à partir de fragments de journaux intimes, de témoignages et de poèmes. Ces jeunes personnes ont trouvé dans l’écriture et le témoignage un acte de résistance, une sorte d’échappatoire aux horreurs de la guerre, dans un désir violent de communiquer, de penser que quelqu’un écoute, entend, comprend. Ils nous ont légué ces documents, quelques-uns soigneusement cachés pendant des décennies, faisant surface dans notre temps pour nous rappeler que « ce truc » qu’on appelle la guerre, ce sont des êtres humains, des vies déchirées, des familles séparées, des proches assassinés, des enfants qui deviennent à leur tour des soldats, des réfugiés affamés.
Par le récit de ces vies bousculées par l’irruption de la guerre dans leurs quotidiens, nous nous trouvons intimement confrontés à ce que serait la guerre pour nous, à ce qu’elle est pour tous ceux qui la vivent actuellement.
« L’homme est plus grand que la guerre » dit Svetlana Alexievitch.
Lorsque nous parlons de la guerre, nous parlons aussi de l’existence humaine, en somme nous méditons sur l’homme. Dans le « décor » du conflit percent de la vie, des histoires d'amour, des musiques qui s'inventent et se jouent, des amitiés naissantes : différentes résistances. C’est probablement ce qui a motivé ces jeunes à écrire leurs journaux sous les bombes. Alors cela est notre moteur, ce qui nous appelle à être là, avec ces mots, sur l'espace mouvant du plateau.