du 30 octobre au 13 décembre 2015
La Baraque Liberté et le Théâtre Aftaab
présenteront au cours d’une même soirée leurs deux spectacles
Bouc de là !
mise en scène Caroline Panzera
et la reprise de
La Ronde de nuit
mise en scène Hélène Cinque
une création de La Baraque Liberté
mise en scène Caroline Panzera
écriture :
Marie Cosnay aux voix et aux choeurs, portée par le souffle de Caroline Panzera
Mathieu Boccaren à la musique et l’environnement sonore
sur la base de collectes de témoignages recueillis par
Laure Barbizet et Anne-Marie Chémali au COMEDE, par Marie Cosnay et Caroline Panzera en France et en Grèce, par Sheila Maeda en Espagne
avec :
Charlotte Andres, Vincent Lefevre, Sheila Maeda, Raouf Raïs, Omid Rawendah, Patrice Riera et Harold Savary
création collective par le Théâtre Aftaab
mise en scène Hélène Cinque
avec :
Haroon Amani, Aref Banahar, Taher Beak, Saboor Dilawar, Mujtaba Habibi, Mustafa Habibi, Sayed Ahmad Hashimi, Farid Ahmad Joya, Shafiq Kohi, Asif Mawdudi, Caroline Panzera, Ghulam Reza Rajabi, Omid Rawendah, Nadia Reeb, Shohreh Sabaghy, Harold Savary, Wajma Tota Khil
Les photographies projetées pendant le spectacle sont l’œuvre des artistes Reza et Manoocher Deghati / Webistan
Une nuit, en Europe, devant la porte d’un centre d’hébergement, des hommes et des femmes attendent de savoir s’ils pourront entrer. Certains entrent, d’autres devront passer la nuit dehors. À la rue : Galina, Mère bouc, femme au parapluie, a de petites ailes sur les pieds, si on regarde bien ce sont les pages arrachées d’un livre, elle est Russe et aime la littérature française. À la rue : Marthe, congolaise, muette, dont on entend les pensées intérieures, a une petite valise, elle est seule, attend, s’endort. Surgissent alors les cauchemars : d’autres figures, celles de notre société civile, déformées, géantes. À la rue : Maria, jeune femme, qui a quitté la crise de son Espagne qui cherche un ailleurs, un travail, un recommencement, un souffle.
Un hiver, quelque part en france. Un gardien et son théâtre à la charpente fragile et usée deviennent, pour une nuit, l’hôte et le refuge d’hommes et de femmes venus d’Afghanistan. L’oreille patiente des récits de ces occupants à la vie déracinée. L’abri inlassable des blessures et des douleurs. L’asile enfin, inattendu, des rêves et des espoirs que cette nuit d’éveil parvient à convoquer.