fr | en | sp | de

Flying chariot(s)

L’épopée tragi-comique de la droiture...

du 15 au 24 octobre 2021

Par le Théâtre Indianostrum (Inde)
Texte et mise en scène Koumarane Valavane

Avec Anjana Balaji, Dharanidharan Ulagappan,  Dipti Mahadev, Garima Mishra, Maya S Krishnan, R. Natarajan, Abhay Mahajan, Saranjith Naravan Kunnath

Chants Siddanth Sundar | Musique Arjun Chandran | Assistanat et sous-titrage Marine Cormorèche | Scénographie Joseph Bernard | Régie générale Cédric Baudic, Pascal Gallepe

Spectacle en anglais et en tamoul surtitré en français

Infos

Représentations

le vendredi à 20h
le samedi à 16h et à 20h
le dimanche à 15h30

Durée du spectacle

1h40

Prix des places

25 € (Individuels) 
20 € (Collectivités, demandeurs d’emploi )
15 € (Étudiants - de 26 ans et scolaires)

Location

individuels :
01 43 74 24 08
collectivités, groupes d’amis :
01 43 74 88 50
© Shaan Amith
© Shaan Amith
© shaan Amith
© Shaan Amith

À propos

Ajay, un jeune pilote de l’armée indienne envoyé en mission de maintien de la paix au Sri Lanka, ose dénoncer les exactions de l’armée indienne. Suite à sa prise de parole, la cour martiale le condamne à être interné dans un asile psychiatrique où il fait une tentative de suicide...
Pourquoi s’obstine-t-il à dire la vérité ?
Sa mère lui racontait toujours l’histoire de Yudhishthira, le héros du Mahabharata, l’emblème de la droiture.

Quel parallèle peut-on établir entre ces deux personnages ?
Shankar, un résident de l’asile a trouvé le secret du bonheur permanent.
Cette rencontre va-t-elle changer la vie d’Ajay ?
Et puis, nous les artistes, quel besoin avons-nous à chercher les fils invisibles qui pourraient révéler le sens d’un acte ?
Arnav et Bagla, surveillants de l’asile et bouffons de théâtre, vont-ils tourner en dérision cette quête impossible ?

Le projet

« Dans le Mahabharata, les héros qui font face à une arme indestructible, décident se réfugier (mentalement) dans le ventre de leur mère. En se retrouvant ainsi à ce moment crucial entre to be or not to be, ils échappent à la mort qui ne peut s’emparer que de la vie.
C’est exactement là que notre cher Œdipe a voulu se réfugier pour échapper à la mort qui le poursuivit depuis sa naissance. Pour cela il a emprunté le chemin de l’aller pour un retour impossible. Le prince Hamlet, quant à lui, tétanisé entre l’acte incestueux et l’art de la pensée, s’est laissé saisir par la mort.

Treplev, plus près de nous, s’est carrément donné la mort. Y’a-t-il une issue heureuse à cette tragédie originelle ? L’issue actuelle serait-elle encore plus désespérante que le suicide ? Quel est le sens de la vie coincée entre deux néants, le néant d’avant la naissance et le néant d’après la mort.
Moi nain, je vais monter sur les épaules de ces géants pour tenter de voir plus loin... »
Koumarane Valavane

Dans la presse et ailleurs sur la toile...

Télérama, Emmanuelle Bouchez, 13/10/2021
En Inde, le procès d'un militaire déchu le mène à l'asile. Par un ancien élève de Mnouchkine, une farce tragi-comique où rôdent Brecht et Shakespeare. (lire la suite de l'article...)

À lire