Le 11 mai 2004
Chant | Nathalie Joly
Guitare flamenca | Manuel Delgado
Accordéon, Accordina, Saxophone | Francis Jauvain | Thierry Roques
Percussions | Philippe Foc
Compositions originales | Maurice Durozier
Textes | Maurice Durozier | Nathalie Joly
Arrangements | Manuel Delgado | Francis Jauvain
Mise en scène | Maurice Durozier | Philippe Dormoy
Scénographie | Jean-Pierre Larroche
Héritage secret d’une grand-mère, nos superstitions veillent sur nous comme des amazones prêtes à affronter grands et petits malheurs. En Andalousie, terre de mélange, la tradition est restée miraculeusement vivante dans la musique comme dans le quotidien. C’est là, au côté des gitans, probablement un des peuples les plus superstitieux du monde, que nous avons rêvé les chansons de « Cafés cantantes ». Entre les ruelles de Huelva et le café du marché de Jerez, elles zigzaguent, racontent les peines et le besoin de réconfort, ressemblant à ces cierges qui brillent dans la nuit à ces fleurs jetées dans le port pour conjurer le prétendu destin.
Maurice Durozier
Le cabaret « Cafés cantantes » imaginé par Nathalie Joly, rassemble des chansons sur le thème de la superstition, composées essentiellement par Maurice Durozier, ou adaptées de thèmes traditionnels Cubains, Roumains et Andalous. Superstitions et malédictions abondent dans les maximes populaires et proverbes où prend sa source le répertoire gitan. En Andalousie et en Orient tout proche, elles font partie de la vie et inspirent les chants. Le café cantante andalou, ancêtre du music hall, qui existait au début du 20ème siècle en Espagne, oriente les couleurs musicales et l’atmosphère des chansons dans une vision contemporaine : Chants de conjuration, mélopée des vœux, malédiction d’amour…
+ d'informations sur Nathalie Joly et CD disponible sur le site Marche la route
Le coeur déchiré
Comme une copla
Flamenca
De la banlieue d’Alméria
Je ne vois même pas
Remuer le bout
De mes doigts
Dans le noir où je me débats
Au fond d’un puits, sans fin sans fond,
je me morfonds, chaque nuit
Au fond d’un puits, sans fin sans fond,
je me morfonds, chaque nuit
Maudissant l’instant
Où ton regard noir
Attachant
Me traversa de part en part
Le coeur envoûté
Comme une copla
Flamenca
Dans la prison d’Alméria
MUSIQUE de Maurice Durozier
PAROLES de Maurice Durozier et Nathalie Joly